Déboires du Franc Suisse: Un exemple concret de la puissance du scalping sur carnet d'ordre

Déboires du Franc Suisse: Un exemple concret de la puissance du scalping sur carnet d’ordre

Contexte économique

Le 15 janvier dernier sonna le glas pour nombre d’investisseurs particuliers et d’institutions de courtage.
En effet, peu s’attendaient à un événement d’une telle ampleur sur les marchés financiers.
La BNS, banque nationale suisse, décide alors, de mettre un terme au maintient du taux plancher entre l’euro et le franc suisse, EUR/CHF à 1.20.
Cette mesure avait été mise en place en pleine crise de la zone euro et une longue période d’appréciation du franc suisse face à l’euro.
Le franc suisse devenant une valeur refuge tel un métal précieux, la gouvernance de la banque avait, entre autre, décidé d’acheter autant que nécessaire de l’euro afin de maintenir un cours accommodant à son économie, notamment pour ses industries d’exportations du luxe.
La décision de la BCE, d’entamer un Quantative Easing(QE) à l’européenne, plus accommodante qu’annoncé à fini de convaincre la BNS  de lâcher l’euro et de ne plus maintenir ce seuil psychologique à 1.20.
Par ailleurs, le rachat massif de devises étrangères par la BNS, représente dans son bilan près de 80% du PIB national Suisse, ce qui devenait insoutenable.
Néanmoins, la décision fut d’autant plus surprenante, que quelques jours avant cette annonce, le gouverneur de la BNS avait annoncé le maintien de ce taux plancher.
Ce qui apporta un vent de panique sur les marchés des devises et accéléra la chute de la paire EUR/CHF passant de 1.20 à 0.84 en quelques secondes, soit une appréciation du franc CHF de plus de 30%.
Le même type de correction a pu être observé sur les autres paires en CHF.

 

Les investisseurs Forex pris dans la tourmente.

Ce qu’il faut retenir de cet évènement, est la ruine de nombreux particuliers investissant une  partie de leur capital sur les marchés financier, notamment sur le FOREX (marché des devises).
Pour comprendre pourquoi et comment on en est arrivé là, il faut comprendre, comment le particulier est amené à prendre des positions sur les marchés financiers.
Celui-ci, une fois qu’il a compris les risques encourus sur les marchés, se voit ouvrir un compte chez un broker, qui assure l’intermédiaire entre lui et la chambre centrale des devises.
Les brokers, afin d’être le plus compétitif possible, assurent des effets de levier allant jusque 100 fois la mise encourue.
Par exemple, si un investisseur, veut investir 1000 euros sur un marché, il se voit la possibilité d’acheter jusqu’à un contrat de 100 000 euros (100*1000). Ainsi ses gains peuvent augmenter à une vitesse cent fois supérieure à la normale… Il en va de même concernant ses pertes.
Ses positions stops sont calculées en fonction des appels de marge des produits sur lesquels il veut spéculer, afin qu’il ne puisse, en théorie, perdre d’avantage que son capital.

Cependant, dans un cas comme celui du 15 janvier dernier, la chute du franc suisse fut si brutale, qu’il y eu un arrêt de cotation entre 1.20 et 0.84 du fait de la faible liquidité dans le marché,  ayant pour conséquence une impossibilité pour les brokers de déboucler les positions aux niveaux des stops mis par les particuliers (stop mis, par exemple, vers 1.19 ou 1.18).
Ainsi, un investisseur ayant misé 1000 euros sur le maintien de ce seuil, et donc une hausse de l’euro,  avec un levier de 100, ce qui correspond à un contrat de 100 000 euros, se voit quelques secondes plus tard en possession d’un contrat ayant perdu plus de 30% de sa valeur, soit une dévalorisation de plus de 30000 euros.
L’investisseur devient alors créditeur de cette somme auprès de son broker.

Le drame dans cette histoire, est que nombre d’analystes associés à ses même brokers poussaient leurs clients à investir sur le long terme sur cette position.
En plus des nombreux investisseurs particuliers pris dans la tourmente, certains des plus gros brokers ont essuyés des pertes colossales.

FXCM, par exemple, un des plus gros broker Forex, a perdu plus de 225 millions d’euros en ce jeudi noir, Alpari à mis la clef sous la porte tout comme ExcelMarket, pour ne citer qu’eux.

Là où certains trouvent la ruine, d’autres tirent leur épingle du jeu. L’exemple du trading scalping par carnet d’ordre démocratisé par la DTA.(Diamond Trading Academy).

Tous ces déboires ne seraient pas arrivés à l’investisseur particulier, si son temps d’exposition sur le marché fût minime.

Ce type de Stratégie est préconisée par d’autres institutions, fonds d’investissement ou traders indépendants, comme ceux de la Diamond Trading Academy (DTA) par exemple.

En effet, plus le temps d’exposition sur le marché est faible, plus l’on réduit le risque d’être en position au moment d’une annonce inattendu.
Certaines annonces pouvant faire dévisser le marcher de plusieurs de dizaines de pour-cent, comme cela a été le cas lors de l’annonce de la BNS, le 15 janvier dernier, entrainant du même coup la ruine d’un grand nombre d’investisseurs.

Ainsi, en optant pour des stratégies d’arbitrages, de type trading scalping contrarien par carnet d’ordre, où le temps d’exposition sur les marchés n’excède pas une dizaine de minutes, les traders évitent ce type de déconvenue, pour au contraire, prendre position une fois ces mouvements exceptionnels achevés.

Ces traders, du fait de la singularité de leur stratégie et de la réactivité de leurs outils d’intervention, se positionnent de façon optimale sur le marché en profitant de la panique ambiante,
afin de générer des gains ou d’autres peuvent perdre des fortunes, voire plus que leur capital.

Ces types de stratégies sont enseignées par les traders exerçant au sein de la Diamond Trading Academy, à Nice.

 

 

 

 


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À propos de

Né à Paris il y a de cela 31 ans, Raphael de Villiers, a suivi ses études tout d’abord à l’Université des Sciences de Nice, pour les poursuivre à L’Université de Paris Jussieu. Après avoir obtenu un Master en Physique Quantique à l’Université Paris VI-ENS-X et avoir été admissible au Concours des Ponts et Chaussé en 2007, Raphael De Villiers décide de se lancer dans la recherche en Sciences de l’environnement, et obtient un Doctorat en Sciences de l’Environnement dans le Laboratoire Environnement, Terre, Atmosphère, et Mesures Spatiales ( LATMOS) en 2011. Il décide de mettre en application toutes ses recherches en physique sur les marchés boursiers et dans l’étude des mouvements boursiers. Embauché en tant que Trader discrétionnaire dans un fonds privé Monégasque en 2012 , spécialisé sur les stratégies court terme et les dynamiques de marchés dans les marchés de crise, Raphael De Villiers est ensuite embauché en 2013 dans un Fonds de Gestion de Fortune à Genève.


'Déboires du Franc Suisse: Un exemple concret de la puissance du scalping sur carnet d’ordre' have 1 comment

  1. Fadwa Jemmouj

    10 mars 2015 @ 2:06 Fadwa Jemmouj

    lovely

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